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Yves Delaporte. La variation régionale en langue des signes française (archives ouvertes)

vendredi 12 décembre 2008, par Eliane Daphy

Référence de publication (pour citer cet article)
Delaporte Yves, 2005 (novembre), « La variation régionale en langue des signes française », Marges linguistiques 10 ("Langues régionales", présenté par Claudine Moïse, Véronique Fillol, Thierry Bulot) : 118-132.
[halshs-00170332]


halshs-00170332, version 1- Mise en ligne 2 janvier 2008
http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00170332/fr/
oai:halshs.archives-ouvertes.fr:halshs-00170332_v1

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Version maquette propriétaire éditeur. Dépôt en AO avec l’aimable autorisation de la revue
Marges linguistiques – revue électronique gratuite en sciences du langage (2001-2006)
ISSN : 1626-3162 - M.L.M.S. éditeur - 13250 Saint-Chamas (France)
Archives "Marges linguistiques" (2001-2006)
http://www.revue-texto.net/Archives/Archives.html

Résumé. La langue des signes est soumise en France à d’importantes variations régionales, sur lesquelles l’attention, celle des sourds comme celle des linguistes, ne s’est guère portée. Ce désintérêt est dû au prestige de l’institution parisienne de la rue Saint-Jacques, issue de l’enseignement de l’abbé de l’Épée ; au choix de l’étiquette « langue des signes française », rapidement réifiée avec le sigle « LSF », pour désigner le dialecte parisien à l’époque du « réveil sourd » de la fin des années 1970 ; à la crainte que la variabilité régionale soit une entrave à la reconnaissance de la langue des signes par les pouvoirs publics. Les signes régionaux maintiennent souvent un état de langue depuis longtemps disparu à Paris. Beaucoup d’autres sont des créations locales qui peuvent, comme à l’école des filles de Chambéry, être inintelligibles à tous les autres sourds de France. Quelques-uns, enfin, témoignent d’un fonds lexical antérieur à l’entreprise d’éducation des enfants sourds.

langue des signes française ; « LSF » ; sourds ; sourds-muets ; variations régionales ; dialectes ; motivation des signes ; « réveil sourd » ; reconnaissance de la langue des signes, abbé de l’Épée.

Summary. Sign language is bound by important regional variations in France, which have not attracted the attention of the deaf or of linguists. This lack of interest is due to the prestige of the Paris institution on Saint-Jacques Street which developped from the teachings of the abbé de l’Épée ; to the choice of the label « French sign language », quickly concretized with the acronym « LSF » to designate the Parisian dialect at the time of the « deaf awakening » from the end of the 1970’s ; to the fear that regional variability might be a barrier to the recognition of sign language by public officials. Regional signs often maintain a linguistic state long disappeared from Paris. Many others are local creations which can, as in the girls’ school in Chambéry, be incomprehensible to all the others deaf in France. Some, finally, reflect a lexical foundation prior to the undertaking of the education of deaf children.

French Sign Language ; « FSL » ; deaf ; deaf-mutes ; regional variations ; dialects ; iconicity ; « deaf awakening » ; recognition of Sign Language ; abbé de l’Épée.

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